mardi 30 janvier 2018

Ethnies & Photos

English will follow

Village BAAN TONG LUANG
un village éco-agriculturel de tribus de montagnes 

An Eco-Agricultural Hill Tribes Village
Le collier entier d'une femme adulte pese environ 5 kg
The whole collar of an adult woman weighs about 5 kg

Jeune femme de 21 ans. 
Elle n'enlève presque jamais ses spirales,
dormant avec la plupart du temps. 

Young 21 year old lady. 
She almost never removes its spirals, 
so sleeping most of the time. 




Vous seriez surpris si on vous disait qu'on a dérangé cette femme ?... 
en train de jaser à son cellulaire. 
Ben oui quoi, ils ont aussi la technologie!


You would be surprise if I tell you we disturbed this woman ?... 
talking on her cell phone. 
Well yes, they also have technology! 


La très gentille dame aurait bien souhaité
que j'achète l'un de ses colliers de brass.
The very nice lady would have liked
me to buy one of her brass necklaces.
Un magnifique patchwork
La rizière du village
The rice field of the village
Plus tôt cette semaine, nous sommes allés visiter un village de tribus, un village créé pour les touristes, afin d'aller à la rencontre de tribus de montagnes, difficilement accessibles ou carrément impossibles à rejoindre. 

Bien sûr ces villages sont controversés, certaines personnes nomment ces villages de zoo humain, mais à mon avis, c'est encore la meilleure façon de les connaître sans avoir à s'immiscer dans leur VRAI quotidien comme certains touristes préfèrent (... perso, la controverse devrait plutôt être là, m'enfin tout le monde ne pense pas pareil... ). 


Alors, parce que vous me poserez plein de questions que je ne saurais bien répondre, je fais la paresse et je vous laisse lire Wikipedia...  mais je vous montre MES photos. 

Earlier this week, we visited a tribal village, a village created for tourists, to meet the tribes of mountains, difficult to reach or downright impossible.
Although these villages are controversial, some people call these villages human zoo, but in my opinion, it's still the best way to know them without having to interfere in their daily TRUE life, as some tourists prefer (... i think , the controversy should rather be there, but everyone does not think the same ...).

So, because you will ask me lots of questions that I can't answer properly, and because I am lazy, I let you read Wikipedia ... but I show you MY photos.




Dans le village qu'on a visité, il y avait différents membres de tribus de montagnes. Les Karen, les Yao, les Hmong, les Padong, les Kayaw, les Lahu, les Palong, les Akha. J'avoue qu'il m'était souvent difficile de les différencier. Les Kayaw portent des bracelets sous les genoux; les Lahu portent de grosses parures en argent aux oreilles; etc. Mais les Padong sont les seules à porter les fameux colliers de brass... 

In the village we visited, there were other members of mountain tribes. Karen, Yao, Hmong, Padong, Kayaw, Lahu, Palong, Akha. I admit that it was often difficult for me to differentiate them. The Kayaw wear bracelets under their knees; the Lahu bear large silver earrings; etc. But the Padong are the only ones to wear brass collars... 

Les Padaung, aussi connus sous le nom de Kayan, sont un sous-groupe (environ 7 000 personnes) du peuple Karenni (Karens rouges) qui est une minorité ethnique tibéto-birmane du Myanmar (Birmanie). En 1990, à cause du conflit avec le régime militaire birman, beaucoup de Kayan sont partis pour la Thaïlande voisine.

Ils y vivent près de la frontière nord, avec un statut légal incertain, dans des villages qui en font des attractions touristiques à cause de leurs modifications corporelles particulières. Celles-ci consistent en une sorte de collier-spirale en laiton enroulé autour du cou des femmes, ce qui a amené les observateurs à leur donner le nom de « femmes girafes » ou « tribu des longs-cous. » Les Birmans nomment ces femmes, les femmes aux longs cous car ils ne veulent les identifier à des animaux.

C’est autour de l’âge de cinq ans que les fillettes reçoivent leur premier collier-spirale et celui-ci est remplacé par une spirale plus longue au fur et à mesure de leur croissance (ce ne sont donc pas des anneaux que l’on ajoute, mais toute la spirale que l’on change).





Contrairement à la croyance populaire, ces spirales n’affectent pas les vertèbres du cou pour les allonger, mais elles pèsent sur les côtes qui évoluent en penchant vers le bas. Ainsi, plus les côtes penchent, plus le collier tombe sur les épaules, ce qui le rend trop large et pas assez grand pour envelopper encore tout le cou. C’est à ce moment qu’il est remplacé par une spirale plus longue, afin de continuer le processus. 

Ces spirales doivent être enlevées pour pouvoir être remplacées par des plus longues, de même lors de consultations médicales, ce qui infirme l’idée selon laquelle les enlever serait mortellement dangereux pour la femme. En effet, elles ne mourront pas « énuquées » même si effectivement leurs muscles sont affaiblis. Cependant, la plupart des femmes les gardent toujours car la peau et les os de leur cou sont meurtris et décolorés par le fait qu’ils aient toujours été cachés par ces colliers. De plus, l’habitude de les porter continuellement fait qu’ils deviennent presque une extension du corps de la femme.  

Beaucoup d’hypothèses ont été émises par les anthropologues sur la raison du port de ces colliers-spirales. Ce pourrait être pour se protéger contre les morsures de tigres ; pour rendre les femmes moins attrayantes aux yeux des autres tribus afin qu’elles ne se marient pas en dehors de la leur ou qu’elles ne soient pas prises en esclavage ; pour leur donner une ressemblance avec un dragon (qui est une figure importante du folklore kayan) mais la plupart de ces hypothèses ne sont pas vérifiées et la véritable origine de cette tradition reste encore un mystère. Actuellement, c’est non seulement pour perpétuer cette tradition que ces colliers-spirales sont toujours portés, mais c’est aussi parce qu’ils représentent une part forte de l’identité culturelle de cette ethnie (dans laquelle s’ancre une certaine idée de la beauté), ce qui est renforcé par l’attrait qu'ils exercent sur les touristes.



The Kayan are a sub-group of Red Karen (Karenni people), Tibeto-Burman ethnic minority of Myanmar (Burma). 
In the late 1980s and early 1990s due to conflict with the military regime in Myanmar, many Kayan tribes fled to the Thai border area. Among the refugee camps set up there was a Long Neck section, which became a tourist site, self-sufficient on tourist revenue and not needing financial assistance. 
La petite m'a fait essayer un demi-collier.
Lourd et inconfortable si vous voulez mon avis.
The young girl made me try a half-collar.
Pretty heavy if you want my idea. 
 



Girls first start to wear rings when they are around 5 years old. Over the years, the coil is replaced by a longer one and more turns are added. The weight of the brass pushes the collar bone down and compresses the rib cage. The neck itself is not lengthened; the appearance of a stretched neck is created by the deformation of the clavicle. 
Many ideas regarding why the coils are worn have been  suggested, often formed by visiting anthropologists, who have hypothesized that the rings protected women from becoming slaves by making them less attractive to other tribes. It has also been theorised that the coils originate from the desire to look more attractive by exaggerating sexual dimorphism, as women have more slender necks than men. It has also been suggested that the coils give the women resemblance to a dragon, an important figure.



Kayan women, when asked, acknowlegge these ideas and often say that their purpose for wearing the rings is cultural identity (one associated with beauty).The coil, once on, is seldom removed, as the coiling and uncoiling is a lengthy procedure. It is usually only removed to be replaced by a new or longer coil. The muscles covered by the coil become weakened. Many women have removed the rings for medical examinations. Most women prefer to wear the rings once their clavicle has been lowered, as the area of the neck and collarbone often becomes bruised and discolored. Additionally, the collar feels like an integral part of the body after ten or more years of continuous wear. 

In 2006, some of the younger women in Mae Hong Son started to remove their rings, either to give them the opportunity to continue their education or in protest against the exploitation of their culture and the restrictions that came with it. In late 2008, most of the young women who entered the refugee camp removed their rings. One woman who had worn the rings for over 40 years removed them. After removing the rings, women report discomfort which fades after about three days. The discoloration is more persistent.


The government of Myanmar began discouraging neck rings as it struggled to appear more modern to the developed world. Consequently, many women in Myanmar began breaking the tradition, though a few older women and some of the younger girls in remote villages continued to wear rings. In Thailand, the practice has gained popularity in recent years, because it draws tourists who bring revenue to the tribe and to the local businessmen who run the villages and collect an entry fee of 500 to 600 baht per person. The Karenni National People's Liberation Front (KNPLF), an armed cease-fire group, have made attempts to invite the Kayan to return to Kayah State to set up their own tourist villages.







D'autres photos prises dans le village, pour vous faire plaisir.

And some other pictures to please you all. Enjoy

Marie France























lundi 29 janvier 2018

Balade en campagne - Ride in the country

Il y a deux jours (sapristi, en vacances on perd la notion d’un temps), Luc et moi sommes partis faire une balade en moto.
Two days ago (sapristi, on vacation we lose the notion of a time), Luc and I went for a motorcycle ride.

À une croisée de route, ce panneau. Remarquez les 5 images vers le centre.
J’aime bien la dernière... interdit de dormir au volant
At a crossroads, this sign. Notice the 5 pictures towards the center. I like the last one
... forbidden to sleep at the wheel
     
Au réservoir Huay Tun Tao, de petits abris pour manger ou prendre un drink. Charmant comme tout
At Huay Tun Tao reservoir, small shelters to eat or drink. Absolutely charming   
 

Près du réservoir, dans une petite rizière, un guesthouse offre le gîte dans une hutte.
 ou encore dans des tentes faites de paille
Near the reservoir, in a small rice field, a guesthouse offers lodging in a hut...
or in tents made of straw
     
 Le réservoir semble bien populaire, même pour les nouveaux  mariés.
The tank seems popular, even for newlyweds.
     
Comme vous voyez, on a la forme !
As you see, we are in great shape ! 

La ville de Chiang mai depuis le temple de Doi Suthep 
Chiang Mai city from Doi Suthep temple 
     
Ici un vélo tire-tire, surtout utilisé par les touristes. 
Les gens (thaïlandais et touristes) ici se déplacent surtout en moto ou en camionnette .
Here a pull-pull bike, mostly used by tourists. 
People (Thai and tourists) here mostly travel by motorbike or van.  
 
La ville de Chiang Mai est principalement intéressante par sa  vieille ville d’environ 1 km par 1 km, qui est  cernée par des douves.  Des routes et  passerelles piétonnières nous permettent d’aller et venir comme on le désire.
The city of Chiang Mai is mainly interesting by its old town of about 1 km by 1 km, which is surrounded by moats. Roads and pedestrian bridges allow us to come and go as desired.
 
Alors voici pour notre sortie à vélo.
Maintenant on vous montre la  fin de Chiang Mai
Was our ride in the country of Chiang Mai. Stay tune for the end. 

Marie France 

Chiang Mai - Temples

Depuis deux jours ou trois, on est a Chiang Mai, une grande ville au nord du pays. Un temple aux deux rues, c’est asez incroyable ! Et bien sûr, tous avec des noms illisibles ou incompréhensibles pour les occidentaux que nous somme. En voici quand même quelques uns. 
For two days or three, we are in Chiang Mai, a big city in the north of the country. A temple on both streets, this is incredible! And of course all with illegible names or incomprehensible to the Westerners that we are. Here are very few some of them

 Tha Phae Gate

Tha Phae Gate   

Tha Phae Gate 

Wat Phrathat Doi Suthep   







 
Wat Phrathat, Doi Suthep

Wat Phrathat, Doi Suthep      
 
Vue sur la ville depuis / view of the city from  Wat Phrathat, Doi Suthep 


 
Three Kings Monument      
 
Three kings monument 


Wat Chiang Man (je crois)    

 

Wat Chedi Luang Worawihan   


Wat Chedi Luang Worawihan 
 
 
Devant un centre d’achats
In front of a commercial center  
J’en  aurais bien d’autres à vous montrer, sous d’autres plans, mais disons que j’en ai un peu soupé des temples. C’est comme les églises, elles sont toutes belles, mais les photos ne rendent jamais vraiment leur splendeur, et puis,  après mille, elles se  ressemblent toutes n’est-ce pas ?
Alors assez de temples. Je  veux vous montrer autre  « chose ».

 I would have many more to show you, in other ways, but let's say that now, I saw way enough temples. It's like churches, they're all beautiful, but the photos never really make them look as splendid as they are, and then, after a thousand, they all look alike, do not they? 
Enough temples, I have other « thing to show you. See you,

 Marie France

mercredi 24 janvier 2018

Kanchanaburi

Kanchanaburi (52 000 habitants) est une ville de l'ouest de la Thaïlande connue pour la « Voie ferrée de la mort » construite pendant la Seconde Guerre mondiale par des prisonniers de guerre sous le commandement de troupes japonaises.  Cette ligne de chemin de fer traverse la rivière Kwaï Yai par le pont sur la rivière Kwaï. 
Kanchanaburi (population 52,000) is a city in western Thailand known for the "Railroad of Death" built during the Second World War by prisoners of war under the command of Japanese troops. This railway line crosses the Kwai Yai River by the bridge over the Kwai River.

Dans les musées de l’endroit, des photos et peintures rendent hommage à ceux qui sont morts en construisant ce pont. Des milliers de soldats alliés sont enterrés dans les cimetières militaires de Kanchanaburi et de Chungkai.
In the museums of the place, photos and paintings pay homage to those who died while building this bridge. Thousands of Allied soldiers are buried in the military cemeteries of Kanchanaburi and Chungkai.

Un homme tenant une pierre au-dessus de sa tête, une punition souvent utilisée parmi les japonais. Ça et le fouet avec des branches de bambou.
A man holding a rock over his head, one of the punishments often practiced by the Japanese. This and a bamboo whip.
  
   
 
Dans le « passage du feu de l’enfer », plusieurs hommes en plus d'y avoir été affamés, malades de choléra ou demalaria, y ont été humiliés, blessés, torturés ou tués.  Ici une petite place commémorative privée, faite par des australiens.
In the « Hellfire pass », many men in addition of being hungry, sick of cholera and malaria, were humiliated, injured, tortured or killed.  Here a small private commemorative place, made by Australians.           
Le passage du feu de l’enfer, creusé à mains d’hommes, 24h/24.  La nuit, avec les lampes à l´huile et les hommes aux travaux forcés, l’endroit montrait une vision d’apocalypse, d’où son nom.
The hellfire pass, dug at the hands of men, 24/24. At night, with oil lamps and men with forced labor, the place showed a vision of apocalypse, hence its name. 

Les hommes travaillaient 24h par jour, avec des outils primitifs, presque seulement au pic et à la pelle .

Le chemin de fer depuis Kanchanaburi jusqu’au Myanmar, faisait près des 400 km dans la  jungle et pendant 4 km, il épousait cette vallée en forme de fer à cheval .
The railway from Kanchanaburi to Myanmar,  was about 400 km in the jungle and for 4 km, he married this valley shaped horseshoe.
  
Vestige d’une voie ferrée aujourd’hui servant à la commemoration de victimes de guerre.
Vestige of a railroad today used to commemorate war.
Porte de temple a Kanchanaburi.
Doors of a temple in  Kanchanaburi.
  
 
Un hôtel de prière abandonné, devant une maison aussi abandonnée.  
An abandoned prayer house, in front of a house also abandoned.
Sur le pont de la  riviere Kwai, demoli en 1945, reconstruit plus tard.
On the bridge of the Kwai River, demolished in 1945, rebuilt later.

  

A Kanchanaburi, on a dormi dans un guesthouse radeau, sur la riviere Kwai.
Ici c’est le voisin qui passait devant notre balcon pour peut-être s’acheter des œufs.
In Kanchanaburi, we slept in a raft house, on the Kwaï River.
Here you see the neighbor passing in front of our balcony for maybe buying eggs. 
Toujours depuis le balcon de notre maison-radeau.
Still from the balcony of our raft house. 

Ce sera tout pour Kanchanaburi. Ce soir on repart, en direction cete fois de Chiang Mai.
This is it for Kanchanaburi. Tonight we leave for Chiang Mai.

Marie France xx