samedi 17 janvier 2015

Cooyar - Wutul... the end

(An english (bad) traduction is below)

C'est encore arrivé.
Encore une fois, là où on ne pensait pas le trouver.
Au fin fond de l'Australie rurale. Dans l'arrière-pays.
Là où je nous aurais cru presque seuls au monde.

Comme si on était appelés à trouver ça, sans cesse sur notre chemin.
Comme si on y était désormais destinés.
Comme si on l'appelait.

Oui, "la main de Dieu" a frappé. Encore une fois.
La main de Dieu, ou ce genre d' inclinaison de la vie qui nous présente des occasions que l'on n'aurait même pas osé rêver.
Ce genre d'occasion qui nous rend la vie plus qu'agréable, et nous la fait aimer, encore plus.

Oui, la vie nous a mis sur la route, encore, de gens formidables de générosité et de gentillesse.

Merci Colleen pour cette grande opportunité qu'était celle de garder ta maison.
Merci Robyn et Malcolm pour votre accueil, vos sourires, vos éclats de rire, votre patience avec mon mauvais anglais, et pour tout ce temps de qualité passé avec vous.
Merci Joyce et Jimmy (et Nina, Len et Kevin) pour la délicieuse journée de Noel passée en votre compagnie.
Merci les gens de l'Eglise Unie, dont un spécial pour Rosalie et Ted pour l'agréable soirée passée dans votre confortable nid douillet.
Merci Margaret et John d'avoir pensé à nous pour un autre gardiennage.


En fait, c'est exactement ça.
De tous nos voyages, en bout de ligne, c'est ce que je veux voir, revoir, savoir.
C'est ce que je recherche et veut rencontrer.
C'est ce que je désire, du plus profond de moi, depuis toujours.
Car j'y crois. J'y ai toujours cru, même si j'ai encore parfois des doutes.

Oui.
Je me fous des "incontournables" touristiques.
Je me fous des grands magasins, des foires et musées.
Je me fous des apparats, des modes et des flaflas mondains.
Je me fous des dernières innovations et autres richesses du monde moderne.
Ce que je veux découvrir, encore, c'est la beauté du monde, la bonté du monde. Car sans ces gens, la vie et les voyages n'ont plus de sens pour moi.


Oui, encore une fois, c'est arrivé. Et je vous en suis très reconnaissante.

Merci à vous tous, paysans ou citadins, qui même pour un court temps, nous avez généreusement ouvert les bras et leur cœur durant notre trop court séjour en votre compagnie.
Merci encore.

Marie France

It happened again.
Again, where we did not think to find it.
Deep in the rural Australia. In the country side.
Where I would have thought we would be almost alone in the world.

As if we were asked to find it constantly on our way.
As if we were there for now.
As if it was called, just for us.

Yes, the "hand of God" struck. Once again.
The hand of God, or what kind of inclination of the life that presents opportunities that we would not even have dared to dream.
This kind of opportunity that makes life more pleasant, and made us love it even more.

Yes, life put on our road, again, great people of generosity and kindness.

Colleen... thank you for this great opportunity of homesit your house.
Robyn & Malcolm... thank you for your hospitality, your smiles and laughs, your patience with my bad English, and for all that quality time spent with you.
Jimmy and Joyce (Nina and Len and Kevin) ... Thank you for the delightful Christmas day spent with you.
Thank you people of the United Church, and a special thought for Rosalie and Ted for that pleasant evening spent in your cozy nest.
Margaret and John... thank you for thinking to us for another homesitting.

Thank you all, farmers and townspeople, who even for a short time, have generously opened their arms and heart during our too short stay with you.


In fact, it's exactly that.
In our travels, at the end, that's what I want to see again.
That's what I'm looking for and want to meet.
That's what I want from the depths of me forever.
Because I believe in it. I have always believed, even though I still have sometimes doubts.

Yes.
I do not care "must do" tourist.
I do not care department stores, fairs and museums.
I do not care apparatuses, methods and worldly flaflas.
I do not care about the latest innovations and other riches things of the modern world.
What I want to find out, again, that's the beauty of the world, the goodness of the people. Because without these people, life and travel have no sense to me.


Yes, once again, it happened. 
And I am extremely grateful.

Thank you again.

Marie France

dimanche 4 janvier 2015

Partout

Il y en avait partout.
A chaque fois qu'on levait les yeux, il y en avait au moins un qui nous regardait.
On avançait, il y en avait un autre.
Un coup d'œil de l'autre côté... encore un autre.
On était cernés.
Presqu'encerclés.
Nous étions sur leur territoire.
Et ça a duré tout le temps que nous y sommes restés.

Je les ai mitraillé. Je voulais garder un peu d'eux.
Et ça a marché.
Juste sur une photo, j'en ai plus d'une douzaine !
Dans les "Bunya Mountains", les wallabies font la loi, bien gentiment.

P. S. Petite visite dans le parc national des "Bunya Mountains". Cette chaîne de montagnes portent le nom du Bunya, arbre renommé qui les couvrent. Et sur l'aire d'accueil, les wallabies sont seuls ou en groupe, à brouter gentiment. Attention, on ne les nourrit pas, et on ne cherche pas à les énerver. Respect de la faune. Mais les photos sont permises, bien sûr.

Par contre, un magnifique perroquet un peu trop insistant a cassé la croute avec nous. Ici, ils sont pas mal plus entreprenants que nos mouettes de parc ;)

P. P. S. Et on a expérimenté la chose. Une balade en voiture à la tombée de la nuit pendant 1/2 heure. Résultat, peut-être une dizaine de wallabies et lapins, aperçus sur le bord de la route de campagne. Cool !

(Oui je sais, vous voulez voir ma photo... Pas capable... Je montrerai sur mon facebook "MF et Luc")