samedi 1 février 2014

Bilan de Panama... et coup de coeur pour Léon


Début février 2014. Déjà !
 
Panama la ville, en construction perpétuel
Et ça fait déjà 17 mois qu'on est partis du Québec, devenant les canadiens errants que nous sommes. Notre dernier gardiennage se terminait le 31 décembre dernier, on se promène au gré des vents depuis ce temps... en attendant de se trouver un autre gardiennage qui nous conviendra.
 
On est donc allés visiter Panama, surtout la ville, vraiment intéressante. Très vivante et sécure (si on évite les endroits plus chauds) malgré tout ce qu'on avait pu entendre. Faut dire que comme partout ou presque, après 20h, on est dans nos quartiers, ou tout près.
Près de la ville, faut pas manquer de prendre les bus de ville si faciles et géniaux (et climatisés !). 25 cents pour aller à la station centrale, et un autre 25 sous pour voir les écluses de Miraflores, on ne se cassera pas trop :) 
 
Écluses de Miraflores
Mais bien honnêtement, à part Panama la grande ville moderne, le casco antiguo, et le canal (incontournable), on peut pas dire qu'on a beaucoup aimé le pays. On dirait qu'entre chaque agglomération, et à part la pan-américaine (''autoroute''), il ne s'y trouve pas grand chose. Souvent, on se croyait dans le parc de la Vérendrye ! 
Bien sur Boquete et Bocas del Toro sont à voir si on est au Panama...
  • Bocas la station balnéaire est TRÈS touristique et n'a conservé son authenticité visuelle que pour plaire et ainsi charger cher pour y rester
  • Boquete a une réputation surfaite selon moi... jolie parce que c'est en hauteur par rapport à David (dans les collines donc plus frais), mais c'est bien loin pour y voir... des collines et la végétation. Une chance qu'on est arrivés en pleine foire des fleurs ! Ainsi on a pu connaître les moeurs des locaux... à savoir les indigènes de la montagne qui viennent se saouler à la foire, les femmes et enfants trop pauvres pour se payer une entrée et qui restaient donc derrière les grilles ou dans le parc public, et la musique à plein régime jusqu'à l'heure où chante le coq !
  • et surement San Blas (qu'on n'a pas vu pcq franchement, on trouvait ça loin pour se retrouver dans une autre station balnéaire peuplée de touristes trop blancs)... mais... à part ça...
  • On est aussi arrêtés à Santiago et Chitré avec plein de bonne volonté pour connaître autre chose... mais les 2 musées étaient fermés en fin de semaine... et une fois qu'on a vu la cathédrale et son parc... nada mas.
  • Aucune plage, du moins pas ce qu'on se fait à l'idée d'une plage, bord de mer pour marcher, se faire dorer, se bercer avec les vagues, savourer une blonde en fermant les yeux, hamac tranquille, sans musique, etc. Vous voyez le genre ? Même le gars du comptoir touristique ne pouvait pas nous aider.
Fa qu'on s'est limité à ça.
Ne voyez pas là une critique négative. C'est juste qu'on aime être dépaysés, voir, goûter, faire différent et se sentir ailleurs... Et on en a eu peu pour notre argent... Bocas, malgré ses immeubles restés d'époque, manque d'authenticité (quasi que des restos, hotels et tours opérateurs qui chargent en conséquence du porte-feuille nord-américain... et peu de restos et lieux pour les locaux comme si la population ne vivait là que pour les touristes), et les petites villes (sans attrait touristique) sont... des villes sans attrait. On aime connaître une nouvelle culture par les tenues vestimentaires, les immeubles, les musées, les parcs et marchés publics, les saveurs des restos de coin de rues, la langue, etc. Mis à part la langue, le parc, l'église du coin et les restos de coin de rue... on a tout vu. Si on aime, en un jour on a fait le tour. Fa que Ciao Panama !
Costa Rica et Panama, même dilemne... Peut-être qu'à trop vouloir plaire au touriste, on en vient à perdre son identité ? Je sais pas...
 
On est donc repartis vers le Nord.
Tica Bus efficace et pas cher nous sert bien... malgré la panne de 2 heures en plein milieu  de nulle part... mais près d'un soda très agréable :)
Retraversant le Costa Rica (frontière-Golfito-San Jose) pour enfin débarquer au Nicaragua, on a couché à Managua (en passant, si vous ne savez pas où dormir, restez chez Tica Bus. Propre pas cher, tranquille, confortable pour 23$ la chambre).
Débarqués à Léon depuis qq jours, on adore la place. On s'y installe donc un peu.
Beaucoup d'histoire sur les murs et rues, nombreux musées et bâtiments religieux, places publiques animées remplies par les locaux, réels marchés  publics (où les blancs ne vont même pas), saveurs différentes, etc. On vous montre un peu.
 
Luc à notre premier hotel à Léon. Fait chaud en titi, les breuvages sont nécessaires :)
 
Une galerie d'art que je me promets d'aller voir
 
À l'entrée d'une des nombreuses églises
 
Jolie devanture
 
Église de Zaragoza
 
Sur un mur:
Je n'ai peut-être pas un sou dans mes poches, mais j'ai un sourire sur ma face, et ça vaut tout l'or du monde -Mr Don Ramon 
 
Devanture de l'église  Jesus le galiléen
 
Devanture de la cathédrale. Splendide
 
Exemple d'un menu nicaraguayen
 
Beaucoup de murales dans les rues qui soulignent la révolution sandiniste, lorsque les étudiants se sont soulevé contre la dictature du pays. Le 23 juillet 1959, moururent 4 hommes, aujourd'hui considérés martyres et héros.
Traduction libre: Nicaragua sera libre tant qu'il y aura des enfants qui l'aimeront
 
Notre hotel actuel. La majorité des habitations ont un jardin intérieur semblable à celui-ci. C'est ce que j'ai toujours cru qu'était une hacienda. Faudra que je me valide.
 
Autre vue de notre hotel.
Mignon, propre, notre hotel est une pension familiale. Seulement 6  chambres. Très tranquille
 
La réception de notre hotel 'Las Rosas'
 
Lors de notre périple en bus de Managua à Léon. On était en compagnie de 2 jeunes policières qui se sont amusé avec Luc à apprendre qq mots français.
 
Le même lion devant la cathédrale de la ville.
 
Florentine la "gigantona" la plus grande femme du Nicaragua. Il y en a partout au pays mais des moins grandes.
Elles ont pour origine l'arrivée des espagnols lorsque les femmes ont ete violées, battues, tuées. La "gigantona" se veut la défenderesse et la protectrice des femmes d'aujourd'hui. Son visage est assez masculin, pour rebuter d'autres "méchants". 
Elle fait désormais partie des activites traditionnelles folkloriques de la region.
 
Une grande murale au centre de la ville, photographiée en panorama.
Traduction libre du texte de gauche (manuscrit): Le centre universitaire CUUN UNAN de Leon souligne ainsi les actions des héros et martyres Martinez, Saldana, Rubi et Ramirez qui furent massacrés par les balles de la dictature Somociste le soir du 23 juillet 1959. Leur sang represente la digne histoire du mouvement étudiant. Pour 52 ans de lutte pour la liberté.
 
Comme vous voyez, Léon m'allume !
 
Mais assez, je m'en vais la visiter justement... qu'est-ce que je mangerais bien ...?
 
Hasta luego amigos
MF XX

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MF et Luc